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Cette cuvée La Favorite Millésime 1995 est en association avec le groupe français Facebook « La Confrérie Du Rhum » qui compte aujourd’hui plus de 10 000 membres.
Distillée en Juillet 1995 et vieillie pendant 20 ans en fût de chêne, cette cuvée se montre généreuse et complexe en arômes.
Parmi 4 fûts selectionnés, cette bouteille émane du fût n°42. Embouteillée en Octobre 2015, à son degrès naturel (brut de fût), cette cuvée La Confrérie Du Rhum est étiquetée, cirée et numérotée entièrement à la main.
Vous aurez l’honneur d’avoir un des 250 exemplaires portant le numero 945.
Cette fabuleuse bouteille est acompagnée de ses deux verres sérigraphiés à l’effigie de la distillerie familliale La Favorite et du groupe Facebook.
Robe caramel, acajou bronze, brillante, assez grasse et des barreaux en lieu et place de fines jambes. Du solide et du gourmand.
Au nez, c’est très doux sur des fruits caramélisés pour un profil très gourmand avec les fameux pruneaux qui ressortent nettement, de la cerise noire, de la vanille et du sucre, pour une atmosphère au final très…sucrée (comme pesante) mais quand même efficace (et entêtante). Il y a une belle odeur de tabac qui flotte, un léger fumé qui flatte les sens, mais le nez reste très focalisé sur le caramel et la gourmandise, chocolaté.
Le repos apporte un peu de contrariété à toute cette bienséance: l’équilibre semble contrarié avec d’un coté des tanins assez secs et piquants (un boisé humide) et du tabac, et de l’autre le fruit gourmand, mais sans jamais se mettre en accord, comme s’il manquait le liant dans une recette culinaire.
Le degré alcoolique passe très bien et ne contrarie nullement la dégustation, et ça manque même de puissance, de canne, de rhum ; mais c’est doux, et au final pas très complexe. Mais comme avec une Flibuste, on se laisser aller à la rêverie et à imaginer un tas de pâtisserie (mais sans la lourdeur excessive des ron sur-vitaminés). Un peu plus de repos aura tendance à assécher le nez et même à lui extirper quelques gourmandises et on évitera de lui infliger quelques gouttes d’eau, la dilution paraissant déjà très suffisante.
La bouche est très douce, mielleuse et toute de suite assez sucrée et tannique (amère): elle évolue sur un profil plus fruité et confit (pruneau, cerise griotte), caramélisé et annonce rapidement le retour des épices et du chêne, du tabac, de cuir. Les tanins et l’amertume semblent diriger la bouche de manière un peu trop excessive, la polissonne de quelques fruits rapidement endormies par des épices poivrées qui se font même piquantes. La bouche offre une belle concentration et du corps à la dégustation malgré une amertume assez pesante qui déséquilibre l’ensemble. La fin de bouche est sèche et boisée, écourtée, sucrée. Le tabac et la réglisse persistent de belle manière, apportant cette fois une amertume plus agréable et même appréciable. Le rhum ne s’éternisera pas mais laissera quelques traces agréables de pruneau sur la toute fin, à la manière d’une Flibuste, procurant un souvenir agréable et tenace de confit.
Les amateurs de La Flibuste ou de la Cuvée des Cavistes y trouveront leur compte, gourmandise et douceur assurée.